L’entretien post-natal
Obligatoire pour les jeunes mamans, depuis le 1er juillet 2022.
Destiné à repérer très tôt les premiers signes de la dépression du post-partum, l‘entretien postnatal précoce sera réalisé par un médecin ou une sage-femme entre la 4ème et la 8ème semaine qui suit l’accouchement. Il est pris en charge par l’Assurance maladie.
L’objectif de cet entretien de prévention de la dépression post-partum est :
- de repérer les premiers signes de la dépression du post-partum : état dépressif ou anxieux, fatigue, humeur instable… ;
- d’identifier d’éventuels facteurs de risques qui exposent les parents à cette dépression (isolement, événement stressant…) ;
- d’évaluer les éventuels besoins de la femme ou du couple en termes d’accompagnement.
Un deuxième entretien pourra être proposé entre la 10ème et la 14ème semaine qui suit l’accouchement, si la mère en exprime le besoin ou si des signes de dépression post-partum sont constatés.
Plus sérieuse et plus tardive que le baby-blues, la dépression post-partum survient généralement dans les 2 à 8 semaines après l’accouchement. Elle se manifeste par des symptômes typiques comme un sentiment de découragement, des troubles du sommeil, des difficultés de concentration, de la fatigue, des pleurs, des trous de mémoire, un sentiment d’isolement, de l’anxiété ou encore des sautes d’humeur.
Dans le cas où des signes de dépression seraient détectés, la mère (ou le père, même si cela est plus rare) sera orienté vers un psychiatre ou un psychologue.
Rappel : l’entretien postnatal précoce vient compléter l’entretien prénatal, déjà rendu obligatoire en 2020, qui est effectué à partir du 4ème mois de grossesse.